Blanche-Neige

De Luc Boulanger

Résumé

Vivez l’histoire intemporelle de Blanche-Neige qui, contrainte de fuir la jalousie de sa belle-mère, la reine malveillante, se réfugie au cœur de la forêt dans la demeure accueillante des sept nains. Cette adaptation a été pensée spécialement pour les jeunes comédiens, notamment pour ceux qui ont peu d’expérience théâtrale, offrant une narration fluide qui permet aux petits de suivre aisément l’histoire et de s’impliquer au moment opportun.

Respectant le célèbre conte des frères Jacob et Wilhelm Grimm, cette version invite les enfants à découvrir ou redécouvrir cette histoire captivante qui préserve la magie originale du récit de Blanche-Neige.

Fiche technique

  • Style/Thème : Conte de Grimm
  • Lieu : Cuisine et forêt
  • Nombre de comédiens : 13, minimum de 11
  • Durée : 15 min. (9 pages)
  • Âge : 5 à 8 ans
  • Niveau : Débutant

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Informations générales

Théâtre Animagination

Extrait de la pièce

Blanche-Neige

Adaptation du conte des frères Grimm par Luc Boulanger

Les personnages

La mère de Blanche-NeigeLe chasseur
La ReineLes 7 nains
Blanche-NeigeLe Prince
Le serviteur ou la servante (rôle muet)

Note : Les noms des nains furent inventés par Walt Disney.

Ce texte est protégé par les lois sur le droit d’auteur. Avant de le reproduire (le photocopier), le présenter devant public ou le publier sur papier ou de façon électronique, assurez-vous d’avoir les autorisations requises. 

Scène 1

La mère de Blanche-Neige entre et s’assoit pour faire de la broderie.

NARRATEUR : Il y a fort longtemps, dans un royaume aujourd’hui oublié, une reine était assise à sa fenêtre encadrée de bois noir comme l’ébène.  C’était hiver et les flocons de neige tombaient du ciel comme un duvet léger. La reine cousait et tout en tirant l’aiguille, elle regardait voler les flocons blancs. Tout à coup, elle se piqua au doigt et trois gouttes de sang tombèrent sur la neige. Ce rouge sur le blanc faisait si bel effet qu’elle se dit :

MÈRE DE BLANCHE-NEIGE : Si seulement je pouvais avoir un enfant, une petite fille au teint blanc comme la neige, rose comme le sang et aux cheveux noirs comme le bois de ma fenêtre.

Un serviteur ou une servante amène un bébé et le donne à la mère.

NARRATEUR : Peu de temps après, son voeu fut exaucé.  La reine eut une petite fille qui était blanche comme neige, rose comme sang et ses cheveux étaient noirs comme de l’ébène.

MÈRE DE BLANCHE-NEIGE : Comme tu es belle, mon enfant.  Je t’appellerai Blanche-Neige.

NARRATEUR : Mais la reine avait une santé fragile et mourut quelque temps plus tard.

La mère de Blanche-Neige a un malaise.  Elle confie l’enfant au serviteur ou à la servante.  Ils sortent.  Le serviteur ou la servante soutient la mère.

NARRATEUR : Au bout d’une année, le roi épousa une autre femme.

Entrée de la reine.

NARRATEUR : Elle était très belle, mais surtout fière et orgueilleuse.  Elle ne pouvait souffrir que quelqu’un la surpassât en beauté. Tous les soirs, elle allait dans sa chambre pour consulter son miroir magique.

Arrivée du miroir.

REINE : Miroir, gentil miroir, toi qui sais tout et vois partout, dis-moi qui est la plus belle.

MIROIR : Madame la reine, vous êtes la plus belle de tous les royaumes.

NARRATEUR : Et elle était contente, car elle savait que le miroir disait toujours la vérité.

Blanche-Neige passe en gambadant.  La reine la regarde d’un oeil méchant.

NARRATEUR : Blanche-Neige, cependant, grandissait en beauté. Quand elle eut atteint ses dix-sept ans, elle était déjà plus jolie que le jour et plus resplendissante que le soleil.

Blanche-Neige quitte.

NARRATEUR : Il arriva un jour où la reine en interrogeant le miroir eut une réponse inattendue.

REINE : Miroir, gentil miroir, toi qui sais tout et vois partout, dis-moi qui est la plus belle.

MIROIR : Madame la reine, vous êtes la plus belle ici, mais Blanche-Neige est encore mille fois plus jolie.

NARRATEUR : La reine entra alors dans une grande colère. Elle devint jaune et verte de jalousie. Elle ne pouvait supporter d’avoir une rivale, même si c’était la fille du roi, son mari. Elle en avait perdu le repos, le jour et la nuit. Au bout de quelque temps, elle mit au point une sombre machination.  Elle fit venir le chasseur.

CHASSEUR : Que puis-je pour vous Madame ?

REINE : Prend Blanche-Neige, emmène là dans la forêt.  Je ne veux plus la voir.  Tue là et rapporte-moi comme preuve de sa mort ses poumons et son foie.

CHASSEUR : Ai-je bien entendu, la princesse Blanche-Neige ?

REINE :  Oui et c’est un ordre.  Que cela soit fait immédiatement.

CHASSEUR : Bien ma reine.

La reine et le miroir quittent.  Le chasseur va dans les coulisses et revient avec Blanche-Neige.

NARRATEUR : Le chasseur obéit et conduisit Blanche-Neige dans la forêt.

BLANCHE-NEIGE : Pourquoi m’avez-vous amenée aussi loin du château.  Ce bois est sombre et inquiétant.

CHASSEUR : C’est que je dois, je dois…

Le chasseur sort un couteau.

BLANCHE-NEIGE : Oh cher chasseur, je vous en supplie.  Laissez-moi la vie.

CHASSEUR : C’est un ordre de la reine, votre belle-mère.

BLANCHE-NEIGE : Je partirai dans la forêt et ne rentrerai jamais au château.

CHASSEUR : Sauve-toi, pauvre enfant et ne reviens pas.

Blanche-Neige part en courant et le chasseur quitte de l’autre côté.

NARRATEUR :  Le chasseur avait eu pitié de la jeune femme. Il tua un chevreuil, prit ses poumons et son foie et les apporta à la reine comme preuves de la mort de Blanche-Neige.

Blanche-Neige revient paniquée et essoufflée.

 

Scène 2 de Blanche-Neige

BLANCHE-NEIGE : Je suis perdue, la nuit va bientôt tomber et je n’ai nulle part où aller.

NARRATEUR : Pendant ce temps, Blanche-Neige s’enfonçait dans la forêt. Sa peur était grande et elle se mit à courir et les branches la giflaient. Les bêtes sauvages bondissaient autour d’elle, mais ne lui faisaient aucun mal. Elle courut jusqu’au soir, aussi longtemps que ses jambes purent la porter. Elle aperçut alors une petite maisonnette et y pénétra pour s’y reposer.

BLANCHE-NEIGE : Olà !  Est-ce qu’il y a quelqu’un ? Comme cette minuscule maison est étrange.  Tout est bien rangé et propre.

Blanche-Neige tourne autour de la table.

NARRATEUR : Sur la table, il y avait sept petites assiettes, sept petites cuillères, sept petites fourchettes, sept petits couteaux, et aussi sept petits gobelets. Blanche-Neige qui avait si faim et si soif prit un peu de légumes et de pain dans chaque petite assiette et but une goutte dans chaque gobelet, car elle ne voulait pas tout prendre au même.

BLANCHE-NEIGE : Comme j’ai sommeil.

Blanche-Neige quitte.

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NARRATEUR : Fatiguée, elle voulut ensuite se coucher. Elle passa dans la pièce suivante et trouva sept petits lits. Mais aucun des lits ne lui convenait, elle s’étendit en travers sur les sept.

Les nains entrent.

NARRATEUR : Quand la nuit fut complètement tombée, les propriétaires arrivèrent. C’était sept nains qui, dans la montagne, travaillaient à la mine. Ils virent que quelqu’un était venu, car tout n’était plus dans le même ordre.

PREMIER NAIN : Qui s’est assis sur ma chaise ?

DEUXIÈME NAIN: Qui a mangé dans mon assiette ?

TROISIÈME NAIN : Qui a pris de mon pain ?

QUATRIÈME NAIN : Qui a mangé de mes légumes ?

CINQUIÈME NAIN : Qui s’est servi de ma fourchette ?

SIXIÈME NAIN : Qui a coupé avec mon couteau ?

SEPTIÈME NAIN : Qui a bu dans mon gobelet ?

Le premier nain regarde vers les coulisses.

PREMIER NAIN : Quelqu’un est couché sur nos lits.

NARRATEUR : Tout ce bruit réveilla Blanche-Neige qui se leva.  En voyant les nains, elle fut un peu effrayée.

Blanche-Neige revient.

LES SEPT NAINS ENSEMBLE : Oh !

DEUXIÈME NAIN : Mais comme cette enfant est jolie.

TROISIÈME NAIN : Comment t’appelles-tu ?

QUATRIÈME NAIN : D’où viens-tu ?

BLANCHE-NEIGE : Je m’appelle Blanche-Neige.  J’étais perdue.  Je ne savais pas où aller.  J’ai dû me sauver du château.

NARRATEUR : Elle leur raconta ses mésaventures.  Les nains écoutèrent avec attention et furent touchés par les malheurs de la jeune femme.

CINQUIÈME NAIN : Si tu veux entretenir notre maison et t’occuper des repas, tu peux rester avec nous et tu ne manqueras de rien.

BLANCHE-NEIGE : D’accord, d’accord de tout mon coeur.

NARRATEUR : Et elle resta auprès d’eux. Elle s’occupa de la maison. Le matin, les nains partaient pour la montagne où ils cherchaient le minerai et l’or.  Le soir, ils revenaient et leur repas était prêt. Toute la journée, la jeune fille restait seule, les bons petits nains l’avaient mise en garde.

SIXIÈME NAIN : Méfie-toi de ta belle-mère.  Elle saura bientôt que tu es ici.  Ne laisse entrer personne.

BLANCHE-NEIGE : Ne craignez rien. Vous pouvez partir tranquille.  Allez, au travail.

Les nains quittent d’un côté et Blanche-Neige disparaît de l’autre.

NARRATEUR : La reine s’imaginait qu’elle était redevenue la plus belle de toutes.

Retour de la reine et de son miroir.

NARRATEUR : Comme tous les soirs, elle s’enfermait dans sa chambre pour consulter son miroir magique.

REINE : Miroir, gentil miroir, toi qui sais tout et vois partout, dis-moi qui est la plus belle.

MIROIR : Madame la reine, vous êtes la plus belle ici.  Mais, par-delà les monts et la forêt, auprès des gentils petits nains, Blanche-Neige est mille fois plus jolie.

NARRATEUR : La reine en fut bouleversée.  Elle savait que le miroir ne pouvait mentir et comprit que le chasseur l’avait trompée. Elle chercha un nouveau moyen pour se débarrasser de Blanche-Neige car sa jalousie ne lui laissait aucun repos. Comme elle connaissait la magie noire, elle se transforma en vieille marchande pour devenir méconnaissable.

 

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Le nombre de pièces auxquelles vous avez droit annuellement peut être limité.

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Je veux comprendre le droit d’auteur

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Que la ou les représentations soient gratuites ou qu’il y ait des droits d’entrée, vous devez vous procurer des droits de représentation pour respecter le droit d’auteur. Il n’existe que deux types d’exception : dans un milieu éducatif où l’audience est composée uniquement d’élèves (aucun parent) et à l’intérieur d’une cellule familiale où aucun étranger n’est invité.

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Ce texte est fortement inspiré d’un feuillet d’information de la Société québécoise des auteurs et autrices dramatiques (SoQAD).