Jean le chanceux

De Luc Boulanger

Résumé

D’après le célèbre conte de Jacob et Wilhelm Grimm. Un jeune valet naïf se fait arnaquer à plusieurs reprises, mais se voit récompensé pour sa bonne attitude. Cette courte pièce de théâtre est facile à jouer et à monter grâce à une structure narrative simple et répétitive; elle offre une expérience théâtrale accessible à tous. De plus, nous vous suggérons également une autre pièce de théâtre inspirée d’un conte des frères Grimm: Les musiciens de Brême.

Fiche technique

  • Style/Thème : Courte pièce inspirée d'un conte de Grimm
  • Lieu : Cuisine et forêt
  • Nombre de comédiens : Entre 3 et 6
  • Durée : 10 min. (6 pages)
  • Âge : 5 à 8 ans
  • Niveau : Débutant

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Informations générales

Théâtre Animagination

Extrait de la pièce

Jean le chanceux

de Luc Boulanger, courte pièce de théâtre d’après le conte des frères Grimm

 

Les personnages

JeanLe boucher
Son maîtreLe garçon
Le chevalierL’aiguiseur

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Jean entre.

NARRATEUR : Jean avait travaillé chez son maître pendant sept ans.  Toujours, il avait le coeuur à l’ouvrage et l’humeur joyeuse. C’est donc avec le sentiment du devoir accompli qu’il demanda à rencontrer son maître.

Le maître arrive.

JEAN :  Monsieur, mon temps est fait.  Je voudrais retourner voir mes parents. Payez-moi mon salaire, s’il vous plaît.

MAÎTRE : Tu m’as servi fidèlement et honnêtement, la récompense sera grande.

JEAN : Vous êtes un bon maître.

MAÎTRE : Cela fait un gros montant.  Je dois donc te donner un lingot d’or.

Le maître va chercher le lingot et un morceau de tissu.

JEAN : Un lingot d’or, oh la, la.

MAÎTRE : Prends garde à ne pas le perdre.  Voilà toute ta richesse.

Le maître enveloppe le lingot dans le tissu et le donne à Jean.

JEAN : Comme il est lourd.

MAÎTRE : Bonne route mon cher Jean et que la chance te suive partout.

Le maître quitte.

 

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NARRATEUR : De bonne humeur, Jean prit le chemin de la maison de ses parents.  Il marchait bien, un pied devant l’autre.  Mais, pas après pas, le lingot devenait de plus en plus lourd.  Il s’arrêta quelques instants.

JEAN : Ouf, je suis fatigué.

NARRATEUR : À ce moment, un cavalier dispos et joyeux s’en venait au trot sur un cheval fringant.

Arrivée du cavalier.

JEAN : Ah ! Quel plaisir d’aller à cheval.  On économise ses chaussures et on avance sans s’en apercevoir.

CAVALIER : Mais, nigaud, pourquoi vas-tu à pied ?

JEAN : Il le faut bien.  Je porte chez mes parents ce gros lingot.  C’est de l’or et c’est très lourd.

CAVALIER :  De l’or !  Très intéressant.  Écoute, je peux te venir en aide.

JEAN : Ah oui !

CAVALIER : Je peux t’échanger mon cheval contre ton lingot.  Comme ça tu pourras aller plus rapidement.

JEAN : Vous feriez ça pour moi.

CAVALIER : Certainement.

JEAN : Comme je suis chanceux.

NARRATEUR : Le cavalier aida Jean à monter sur le cheval.

CAVALIER : Maintenant, quand tu voudras aller vite, tu n’as qu’à dire : Hop! hop!  Et surtout, tiens bien la bride.

JEAN : Je n’y manquerai pas.

CAVALIER : Bonne route et que la chance te suive partout.

Le cavalier repart avec le lingot.

NARRATEUR : De se voir à Cheval, Jean était plein de joie.  Après un certain temps, il voulut aller plus vite.

JEAN : Hop ! Hop !

NARRATEUR : Mais au lieu de partir au galop, le cheval s’arrêta brusquement.

JEAN : Allez ! Hop ! Hop !

NARRATEUR : Figée comme une statue, la monture ne voulait plus avancer.  Jean ne savait que faire.  C’est alors qu’un boucher arriva dans le sens opposé.  Il tenait dans ses bras un cochonnet bien gras.

Arrivée du boucher.

BOUCHER : Mais que faites-vous là mon bon monsieur, planté au beau milieu du chemin ?

JEAN : J’ai échangé mon lingot d’or contre ce cheval qui refuse d’aller plus loin.

BOUCHER : Il arrive souvent que ces vilaines bêtes soient têtues, surtout lorsqu’on n’est pas le vrai maître.

JEAN : À quoi me sert ce cheval si je ne peux pas me rendre chez mes parents ?

BOUCHER : J’ai une solution pour vous.  Je vous échange mon cochonnet contre votre cheval.

JEAN : Mais que ferez-vous d’une bête qui ne veut pas obéir ?

BOUCHER : Je connais les animaux et je crois que je saurai dresser ce cheval capricieux.

JEAN : Votre offre est alléchante, surtout que j’ai un petit creux à l’estomac.  Ce cochonnet fera un bon repas.

BOUCHER : Je l’engraisse depuis un mois.  J’ai peine à m’en départir.  Mais, je suis prêt à vous aider.

JEAN : Comme je suis chanceux.

NARRATEUR : Jean descendit de son cheval, confia la bride au boucher qui, en échange, lui tendit son cochonnet.

BOUCHER : Hue cheval, hue.

JEAN : Mes parents seront contents d’avoir ce beau cochonnet.

BOUCHER : Bonne route et que la chance te suive partout.

 

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