Les musiciens de Brême

De Luc Boulanger

Résumé

Cette adaptation théâtrale des Musiciens de Brême s’inspire du célèbre conte de Jacob et Wilhelm Grimm. Quatre animaux, jugés trop vieux pour travailler à la ferme, décident de quitter leur quotidien et de se lancer dans une aventure singulière en cherchant à se faire engager comme musiciens. Leur périple les conduit jusqu’à une maison sur le point d’être dévalisée par des voleurs. Faisant preuve d’une solidarité exemplaire, ils parviennent à trouver une solution ingénieuse pour surmonter cette situation périlleuse.

Avec des phrases concises et une structure narrative répétitive, cette pièce se révèle idéale pour les débutants, notamment les jeunes élèves des écoles primaires, du niveau CP au CE1 en France.

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Fiche technique

  • Style/Thème : Adaptation d'un conte de Grimm
  • Lieu : Cuisine et forêt
  • Nombre de comédiens : 6
  • Durée : 8 min. (4 pages)
  • Âge : 5 à 8 ans
  • Niveau : Débutant, Intermédiaire

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Informations générales

Théâtre Animagination

Extrait de la pièce

Les musiciens de Brême

Adaptation en pièce de théâtre du conte des frères Grimm par Luc Boulanger

 

Les personnages

L’âneLe coq
Le chienLe chef
Le chatLe voleur

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Le texte

NARRATEUR : Un meunier possédait un âne qui, durant de longues années, avait inlassablement porté des sacs au moulin.  Mais l’âne se faisait vieux et ses forces commençaient à baisser.

L’ÂNE : J’ai peur que mon maître veuille se débarrasser de moi.  Je vais m’enfuir.

NARRATEUR : Au matin, l’âne prit la route de la ville de Brême où il pensait devenir musicien au service de la municipalité. Sur son chemin, il rencontra un chien de chasse qui était couché au milieu de la route.

L’ÂNE : Aie vieux toutou.  Ne reste pas là, sinon les chevaux pourraient te marcher dessus et te transformer en tapis.

LE CHIEN : Peu importe, je suis vieux et fatigué. Je ne peux plus chasser, mon maître veut me tuer.

L’ÂNE : Alors, viens avec moi.  Je vais à Brême pour y devenir musicien.

LE CHIEN : Ils acceptent les animaux dans l’orchestre.

L’ÂNE : Pourquoi pas.  Tu es sûrement encore capable de japper et de hurler.

LE CHIEN : Certainement.

L’ÂNE : Viens.  Tu n’as rien à perdre.

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NARRATEUR : Le chien accepta et ils prirent la route tout en se racontant leur vie d’animal domestique. Bientôt, ils virent un chat sur le bord d’un canal.  Sur le coup, ils le crurent mort.  Mais, le chat ouvrit les yeux.

L’ÂNE : Aïe, gros matou.  Ne reste pas là.  Les vautours vont te manger.

LE CHAT : Peu importe, je suis vieux et fatigué.  Je n’ai même plus la force de ronronner et les souris se moquent de moi.  Ma maîtresse a voulu me noyer.

LE CHIEN : Alors, viens avec nous.  Nous allons à Brême pour y devenir musiciens.

LE CHAT : Je ne sais pas jouer d’aucun instrument de musique.

L’ÂNE : Tu sais miauler.  Ce sera suffisant.

LE CHIEN : Tu n’as rien à perdre.

NARRATEUR : Le chat accepta et les accompagna. Chemin faisant, ils se racontèrent leur vie d’animal domestique et eurent beaucoup de plaisir.  Les trois compagnons arrivèrent à une ferme.  Le coq de la maison venait vers eux en courant et en criant.

LE COQ : Cocorico !  Cocorico !

L’ÂNE : Aie l’épouvantail.  Tu cries à nous casser les oreilles.  Que t’arrive-t-il donc ?

LE COQ : J’ai annoncé le beau temps durant plusieurs étés, mais maintenant, la fermière veut me mettre au four et me servir à ses invités.

LE CHAT : Alors, viens avec nous.  Nous allons à Brême pour y devenir musiciens.

LE CHIEN : C’est toujours mieux que de finir farci sur une table.

LE COQ : Et je pourrais toujours devenir maître chanteur.  J’en ai toujours rêvé.

NARRATEUR : Le coq se joignit donc à cette bande.  Tout en marchant, il leur raconta tous les potins de la ferme.  Ils rirent aux éclats et ne virent pas le temps passer.  Alors, ils s’aperçurent que le Soleil allait bientôt se coucher.

L’ÂNE : Nous n’aurons pas le temps d’arriver à Brême avant la nuit.

LE CHIEN : Il nous faudrait trouver une grange ou une vieille maison pour nous abriter.

LE CHAT : Je n’aime pas l’eau.  Je ne voudrais pas me réveiller sous la pluie.

NARRATEUR : Le coq vola jusqu’à une branche bien haute pour y scruter le paysage.

LE COQ : Je vois une petite lueur par là.  Dirigeons-nous dans cette direction.

NARRATEUR : Ils marchèrent rapidement avec l’espoir de trouver un abri pour dormir tranquille.  La lueur les mena à une maison qui était dans un état un peu délabré.  Deux personnages étranges l’habitaient.  Les quatre compagnons les épièrent par la fenêtre.

 

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